Liberté pour Ebru Firat ! Nous ne t’oublions pas !
Ebru Firat est une jeune femme de 25 ans, toulousaine, française d’origine Kurde. Mais Ebru Firat n’est pas une jeune femme comme les autres. Elle a quitté sa famille, ses ami-e-s, sa ville pour aller combattre contre Daesh, au Rojava aux côtés d’autres combattants et combattantes. Au nom de la lutte contre le fascisme, l’intégrisme, au nom de la liberté, celle des hommes et aussi celle des femmes, au nom donc de l’égalité et de la justice.
Peu d’individus s’engagent au point d’aller combattre les armes à la main. Il faut être déterminé-e pour effectuer un choix aussi difficile qui demande beaucoup de sacrifices jusqu’à potentiellement, celui de sa propre vie.
J’ai éprouvé et j’éprouve beaucoup d’admiration et d’estime pour Ebru Firat dont l’engagement m’a automatiquement fait penser à celui des hommes et des femmes engagé-es au sein des brigades internationales contre Franco, en 36 ou au sein de la résistance.
Aussi il est insupportable de savoir aujourd’hui Ebru Firat prisonnière des geôles turques, celles d’Erdogan, du dirigeant autocratique d’un régime fort anti démocratique.
Plus que jamais nous devons exiger la libération d’Ebru Firat et tout faire pour qu’on ne l’oublie pas.
J’ai envie de dire à Ebru Firat, à ses proches : ne perdez pas espoir ! Et pour conclure je voudrais citer Selahattin Demirtas, le co-président du HDP (Parti Démocratique des Peuples), enfermé à ce jour dans les geôles du régime : "Même dans les moments où vous êtes le plus pessimiste, regardez non pas le bout de vos pieds mais l’horizon, vous y verrez l’espoir, assurément. Si vous ne le voyez pas, regardez-y encore une fois, regardez jusqu’à ce que l’espoir y apparaisse”.
Myriam Martin, porte parole de Ensemble, conseillère régionale Occitanie