Le gouvernement veut éradiquer, toutes formes de luttes qui contestent le système, toutes les actions qui mettent en accusation les patrons et contestent leur droit divin.En trainant systématiquement devant les tribunaux les syndicalistes, en licenciant, en frappant à la caisse le gouvernement fait l’éloge du syndicalisme d’accompagnement de celui qui courbe l’échine et qui s’accommode du système.Madame N. Kosciusko-Morizet a déclaré dans un interview :" ... Je veux aussi que l’on mène une réforme sur les syndicats car ils vont avoir davantage de responsabilités si l’on encourage la négociation d’entreprise. Je souhaite supprimer les délégués syndicaux permanents qui sont à temps plein dédiés au syndicalisme dans les entreprises de moins de 500 salariés et je propose de fixer une durée maximale du mandat syndical pour éviter d’avoir des syndicalistes à vie. Mais, surtout, je milite pour le développement du syndicalisme de services. Qu’ils puissent proposer des mutuelles, les services d’un avocat, etc. Cela sera une incitation à se syndiquer et créera une communauté autour du travail". . Dans ce cadre la perpétuation de l’état d’urgence devient un véritable danger
Laurence Blisson, secrétaire générale du Syndicat de la magistrature, explique la dérive possible des lois antiterroristes vers la répression des luttes écologiques et sociales. Nous publions cet entretien alors qu’une semaine des résistances aux violences policières se conclut dimanche 22 février.
lire ici