Entretien avec Jean-Christophe Sellin
Article mis en ligne le 8 décembre 2014

par Universite Populaire Toulouse

La mort d’un jeune manifestant opposé au projet du barrage de Sivens, tué par les forces de l’ordre dans la nuit du 25 au 26 octobre" a été le déclencheur à Toulouse de multiples manifestations parfois marqués par des heurts violents avec les forces de l’ordre. Le cycle manifestations répression c’est alors mis en place avec son lot d’arrestations et de condamnations.

Pour la deuxième fois en peu de temps, l’assassinat d’un jeune , Clément MERIC, par les facho, et d’un jeune écologiste par les gendarmes ne provoque ni indignation, ni révolte...à une échelle mettant le pouvoir en difficulté.

Ce constat est un fait majeur de la période et de sa complexité. Ceux qui ne votent plus le dimanche, ne font plus grèves et ne manifestent plus, abstention et vote blancs ne sont pas toujours signe de radicalité

Il n’est donc pas étonnant que le Préfet de la Haute Garonne prenne l’habitude d’envoyer les manifestations à Saint Cyprien, "Il suffit de passer le pont...", ces manifestations à répétition ne sont qu’un étalage de nos faiblesses, il n’a donc rien à craindre.
.
Dernière curiosité de ces manifs du samedi la présence non négligeable, notamment Place Esquirol, et place Olivier de badauds, venus là pour se livrer à une sorte de tourisme militants en tenue de combat : faire des photos, à tour de rôle, avec les manifestants, au milieu des gendarmes...Incroyable

Nous avons interrogé Jean Christophe Sellin membre du Bureau National du Parti de Gauche, tête de liste aux dernières élections municipales pour la liste Place au Peuple et Président d’une association d’éducation artistique.

Enregistrement à écouter/télécharger
Enregistrement à écouter/télécharger