Sobriété touristique : un « combat culturel »… et ferroviaire
Dans la valse des étiquettes inventées par l’industrie touristique pour rassurer ses clients − tourisme durable, responsable, bienveillant, vert, écotourisme… −, il en est une qui est restée au placard : la sobriété touristique. Car l’expression a tout de l’oxymore. Comme l’expose Rodolphe Christin, voyageur repenti et auteur d’un Manuel de l’antitourisme (Ecosociété, 2018, 144 pages, 12 euros), « la sobriété touristique, c’est moins de tourisme. Et moins de tourisme, cela signifie relocaliser le temps libre, sortir du conditionnement qui mène au réflexe “je pars en vacances, sinon ce ne sont pas des vacances” »
Clément Guillou ⋮ ⋮ 31/05/2022 Le Monde