ANNULEE- Conférence-débat : Ni Le Pen, Ni Macron - L’(anti)politique de la peur
Article mis en ligne le 1er mai 2022
dernière modification le 27 juin 2023

par Universite Populaire Toulouse

Nous sommes contraint d’annuler la soirée, l’intervenant est indisponible pour raison de santé.

Le 3 mai, nous accueillons Stathis Kouvélakis auteur de plusieurs ouvrages : « Philosophie et révolution », « La critique défaite » et « Sur la Commune de Paris, Textes et controverses » précédé de « Événements et stratégie révolutionnaire ».

Ces derniers jours, la revue « Contretemps » a publié un texte, très utile, de Stathis Kouvélakis intitulé « Ni Le Pen, Ni Macron » qui nous dit beaucoup de choses de nos propres difficultés et qu’il nomme « L’(anti)politique de la peur ».
https://www.contretemps.eu/ni-macro...

Nous voulons profiter de ce court moment d’entre deux élections pour discuter de stratégie car il nous semble que c’est le point faible des organisations, syndicats et associations, du mouvement social. Beaucoup d’auteurs ont produit des ouvrages qui traitent ce sujet, mais il s’agit d’ouvrages qui ont été commentés, sans plus.

Il apparaît désormais sur le plan électoral une stratégie, portée par la France Insoumise,qui se concentre sur la nécessité de la construction d’un « bloc populaire ». Voilà quelques années, nous avions accueilli Stefano Palombarini, auteur du livre « Le bloc bourgeois », qui introduisait la nécessité de l’émergence d’un bloc ouvrier ou populaire. Il semble bien que cette dynamique politique soit en cours.

Par contre, on discerne moins clairement ce que pourrait être une stratégie de lutte venant des organisations syndicales et des associations. Car, si la disponibilité pour la lutte reste toujours présente pour défendre les acquis sociaux ou s’opposer, en particulier sur le terrain environnemental, à la mise à sac de la planète, rien ne semble émerger en termes de propositions articulées entre elles permettant de passer des luttes défensives à la construction d’un projet porteur d’une dynamique collective.

De plus, nous pouvons avancer que l’idée que des millions de salariés, de jeunes, puissent descendre dans la rue pour renverser celui qui vient d’être élu reste une perspective totalement « hors sol ».

L’enjeu des prochaines échéances est donc de définir un cadre collectif pour engager les luttes en essayant, autant que c’est possible, que le social et l’environnemental se côtoient et se rejoignent. Que la fin du mois et la fin du monde se fondent dans un même combat.