
par Universite Populaire Toulouse
Colomiers, librairie La Préface le 9 avril 2014.
L’espoir né de la création de l’ONU n’a pas été suivi des bienfaits attendus et la fin de la guerre froide n’a pu prévenir les conflits.
Le principe qui préside encore à l’organisation du monde est celui de la division en États souverains. Peut-on encore croire que cette souveraineté puisse être la condition de la paix ?
Dans un nombre grandissant d’États, la souveraineté est réduite à un pouvoir de répression, limite le droit individuel à l’immigration et fait obstacle aux avancées du droit international en permettant l’impunité des dirigeants.
Est-il possible d’abandonner le concept de souveraineté, porteur des possibilités de guerre au profit de celui d’association politique d’hommes libres, de retour à des peuples libres et responsables ?
Le (et non pas la) politique doit être réhabilité contre l’emprise de la finance, de l’écono-mique et contre les oligarchies bureaucratiques actuellement à l’oeuvre !
Monique Chemillier-Gendreau est une juriste et professeur française des universités. Elle est professeur émérite de droit public et de sciences politiques à l’Université Paris VII.
