« Le rejet de la taxe Zucman montre le pouvoir de l’oligarchie »
Quand le Sénat français a rejeté en juin une proposition de loi instaurant un impôt minimum inspiré par les travaux de l’économiste Gabriel Zucman, Joseph Stiglitz n’y avait pas vu la fin de l’histoire. Le professeur d’économie de l’université Columbia à New York, 82 ans, Prix Nobel dans sa matière en 2001 puis de la paix en 2007 avec les autres auteurs du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) avait, peu de temps après le vote des parlementaires, mêlé sa plume à celle de six autres lauréats du Nobel pour soutenir l’instauration d’un impôt sur les ultrariches en France
Recueilli par ANNE-SOPHIE LECHEVALLIER Libération samedi 11 octobre 2025