Liberté pour Ebru Firat, ne l’oublions pas.
Liberté pour Ebru Firat ! Nous ne t’oublions pas !Myriam Martin , porte parole de Ensemble, conseillère régionale Occitanie
Article mis en ligne le 12 janvier 2017

par Stella

Le collectif libertepourebrufirat ainsi que l’Université Populaire de Toulouse, vont poursuivre et surtout amplifier le soutien à EBRU FIRAT. Piégée dans la Turquie d’Erdogan , en novembre 2016 elle a été condamnée à cinq ans de prison. La situation en Turquie, l’évolution du régime, nous inquiète au plus haut point. Le grand danger qui guette Ebru est l’oubli. Pour vaincre cet oubli il nous revient d’imposer la présence de EBRU dans le quotidien, dans le quotidien de chacun et chacune. Nous proposons dans un premier temps que des personnalités du monde syndical, associatif, politique, universitaire de la culture…rédigent des billets quotidiens de soutien, demandant la libération de EBRU ; que ces billets soient publiés dans les réseaux sociaux, dans les journaux syndicaux, dans les bulletins politiques, dans les revues de spectacles.....
En faisant vivre la lutte de EBRU sa résistance dans les geôles turques nous pourrons briser le mur de silence, et l’oubli qui s’instille doucement dans nos préoccupations de tous les jours.
Voici le billet de Myriam Martin , porte parole de Ensemble, conseillère régionale Occitanie

Laisser passer les petits billets !

Liberté pour Ebru Firat ! Nous ne t’oublions pas !

Ebru Firat est une jeune femme de 25 ans, toulousaine, française d’origine Kurde. Mais Ebru Firat n’est pas une jeune femme comme les autres. Elle a quitté sa famille, ses ami-e-s, sa ville pour aller combattre contre Daesh, au Rojava aux côtés d’autres combattants et combattantes. Au nom de la lutte contre le fascisme, l’intégrisme, au nom de la liberté, celle des hommes et aussi celle des femmes, au nom donc de l’égalité et de la justice.
Peu d’individus s’engagent au point d’aller combattre les armes à la main. Il faut être déterminé-e pour effectuer un choix aussi difficile qui demande beaucoup de sacrifices jusqu’à potentiellement, celui de sa propre vie.
J’ai éprouvé et j’éprouve beaucoup d’admiration et d’estime pour Ebru Firat dont l’engagement m’a automatiquement fait penser à celui des hommes et des femmes engagé-es au sein des brigades internationales contre Franco, en 36 ou au sein de la résistance.
Aussi il est insupportable de savoir aujourd’hui Ebru Firat prisonnière des geôles turques, celles d’Erdogan, du dirigeant autocratique d’un régime fort anti démocratique.
Plus que jamais nous devons exiger la libération d’Ebru Firat et tout faire pour qu’on ne l’oublie pas.
J’ai envie de dire à Ebru Firat, à ses proches : ne perdez pas espoir ! Et pour conclure je voudrais citer Selahattin Demirtas, le co-président du HDP (Parti Démocratique des Peuples), enfermé à ce jour dans les geôles du régime : "Même dans les moments où vous êtes le plus pessimiste, regardez non pas le bout de vos pieds mais l’horizon, vous y verrez l’espoir, assurément. Si vous ne le voyez pas, regardez-y encore une fois, regardez jusqu’à ce que l’espoir y apparaisse”.

Myriam Martin, porte parole de Ensemble, conseillère régionale Occitanie