Criminalisation du mouvement social
Article mis en ligne le 21 décembre 2016

par Marsanay

Lors d’une conférence organisée par l’UPT et la Fondation Copernic avec la LDH (Ligue des Droits de l’Homme), l’ACAT (Association Chrétiens pour l’Abolition de la Torture et la peine de mort), le SAF (Syndicat des Avocats de France) et le SM (Syndicat de la Magistrature), nous avions débattu de la nécessité de mettre en place un groupe de surveillance du déroulement des manifestations et, plus particulièrement, du comportement des forces de l’ordre. Ce groupe, muni d’appareils photos et de caméras, a vu le jour lors de la manifestation contre Val Tolosa le 17 décembre. Nous avons pu constater un déploiement policier démesuré, des moyens importants pour filmer et de fait ficher ceux et celles qui descendent dans la rue, ces procédés sont bien connus leur fonction première étant de laisser penser que toute manifestation sociale est porteuse de dérives violentes. C’est une façon de criminaliser le mouvement social, de mettre les militant e s associatifs, les syndicats les citoyens lambda sur le même plan que les terroristes selon une formule chère au patron du MEDEF. Il nous faudra dans l’avenir poursuivre ce travail de vigilance citoyenne.

Communiqué de la LDH et Fondation Copernic

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