La crise financiere, quelle réponse ?
Article mis en ligne le 23 septembre 2011
dernière modification le 16 novembre 2011

par Universite Populaire Toulouse

Conférence-débat le 23 novembre au Bijou, 123 avenue de Muret avec
Mireille Bruyere.

La crise de la dette est la dernière étape d’une crise du capitalisme qui commence avant le tournant néolibéral des années 1980. Elle a pour origine l’épuisement de la croissance. La course au profit ne peut plus s’appuyer sur l’ accroissement toujours plus grand de la masse des productions économiques. Cette course s’est alors orientée vers des sources de profits "atypiques" par l’endettement et le gonflement des marchés financiers. La crise de la dette publique est l’ultime étape de cette course qui tente maintenant coûte que coûte de convertir les promesses de profits en liquidités et richesses réelles ponctionnées sur les populations, le travail, la solidarité. Pour aboutir, cette dernière tentative doit maintenant s’attaquer au dernier rempart : le système démocratique. Cela est d’autant plus facile en Europe que la construction européenne s’est faite sur un modèle démocratique faible : l’ordolibéralisme dans lequel l’Etat a une mission strictement définie : la construction et la stabilité des marchés.

Mireille Bruyère

Mireille Bruyère, Maître de Conférence en Economie à l’Université de Toulouse 2, fait partie des Economistes atterrés.

Mireille Bruyère a fait ses études de sciences économiques à l’Université de Toulouse 1. Après un master en économétrie, elle travaille en Italie puis à l’INRA. Elle prépare ensuite un doctorat en économie publique au sein d’un cabinet de conseil en finances publiques à Toulouse.

Après un passage à l’OFCE à Paris (Observatoire Français des Conjonctures Economiques) où elle se spécialise sur les problèmes de l’emploi et du travail, elle devient Maître de Conférence en économie à l’Université de Toulouse 2 en 2006.

Elle est membre du Laboratoire CERTOP (Centre d’Etude et de Recherche Travail Organisation Pouvoir UMR CNRS), du conseil scientifique d’ATTAC France et fait partie des Economistes Atterrés.