Conférence-débat : " L’écologie peut encore sauver l’économie "
Article mis en ligne le 10 septembre 2015
dernière modification le 17 septembre 2015

par Universite Populaire Toulouse

Dans le cadre du cycle écologie & politique l’Université Populaire de Toulouse invite Gérard Le Puill le mardi 6 octobre à 20H30 à la Bourse du Travail, place Saint Sernin, Toulouse.

Avec cette conférence l’ UPT ouvre, durant le dernier trimestre 2015, une série de conférences qui ont pour dénominateur commun l’écologie politique. Nous n’avons aucune illusion sur les résultats de la COP 21 car les gouvernements pour l’essentiel néolibéraux, avides de profits immédiats et qui dirigent le monde n’ont pas pris la mesure du danger qui nous guette.

Notre projet, avec d’autres, est d’élaborer un projet d’émancipation de l’humanité vis à vis de toutes les formes d’oppression. Un projet d’émancipation prenant en compte une nouvelle relation avec la nature, l’environnement et la planète. Le succès d’Alternatiba Toulouse lors du weekend du 12&13 septembre témoigne d’un véritable intérêt pour agir immédiatement proposer ici et maintenant des alternatives aux politiques néfastes pour la planète Il ne sert à rien d’opposer ceux qui agissent immédiatement dans tous les domaines de la vie courante, circuits courts, constructions alternatives, agriculture raisonnée...et ceux qui agissent pour changer le système. Le capitalisme peut absorber bien des expériences et bien des alternatives si on ne touche pas à son logiciel.

18 ans après la Conférence de Kyoto qui permit aux nations et aux peuples de prendre conscience du réchauffement climatique en cours, se tiendra la Conférence de Paris en décembre 2015 sur le même sujet. Depuis décembre 1997, les travaux du Groupe d’experts environnementaux sur l’étude du climat (GIEC) n’ont cessé de montrer que le changement climatique s’accélère et va compliquer, à des degrés divers, la vie des populations du monde entier. Pourtant, les réunions internationales qui se sont tenues depuis Kyoto n’ont jamais débouché sur des dispositions susceptibles de réduire émissions de gaz à effet de serre.

Dans sa première partie, ce livre montre à quel point la mondialisation capitaliste s’oppose en permanence à la préservation des ressources naturelles, tout en pointant l’absence de réflexion prospective globalement structurée chez les décideurs politiques de monde entier. Mais l’auteur ne se contente pas d’observer ce qui va mal. Consacrée à la France, la seconde partie de l’ouvrage passe en revue tout ce qu’il possible de faire chez nous pour freiner le réchauffement et rendre notre pays plus résilient. Cela va de l’économie circulaire à l’agro-écologie, du covoiturage à l’autoproduction, de la modification de nos habitudes de consommation au questionnement des associations de consommateurs et même des journalistes sur la manière de conseiller et d’informer. Un plaidoyer vibrant pour inciter chaque lecteur et acteur dans la société que nous sommes à agir dès maintenant.

Journaliste professionnel depuis 31 ans, Gérard Le Puill a quitté l’école à 14 ans pour travailler 10 ans sur une exploitation agricole en Bretagne et 18 ans comme ouvrier spécialisé dans une grande usine de la banlieue parisienne. Il fut lauréat du prix Artémis en 1997 et du Grand Prix du journalisme agricole en 1998. Fort de ses expériences professionnelles et spécialiste des dossiers sur l’agriculture et l’environnement, il a déjà publié plusieurs ouvrages sur ces sujets dont Planète alimentaire : l’agriculture française face au chaos mondial (2008), Produire Mieux pour Manger Tous d’ici 2050 (2013) ou Bientôt nous aurons faim (2012) aux Editions Pascal Galodé.