Rachel Silvera : " Un quart en moins "
Article mis en ligne le 22 mars 2015
dernière modification le 18 avril 2021

par Universite Populaire Toulouse

Jeudi 12 mars 2015, Bourse du Travail à l’initiative de l’Université Populaire de Toulouse et de l’Union Départementale CGT..

Malgré les lois, discours et autres chartes, en France, le salaire des femmes reste inférieur d’un quart à celui des hommes. Comment expliquer cet écart persistant ? Au XIXe siècle, on considérait qu’il n’était pas vital pour une femme de travailler. Pouvant compter sur « monsieur Gagne pain », celle-ci ne pouvait prétendre qu’à un « salaire d’appoint ». De manière insidieuse, ce modèle pèse encore aujourd’hui. Les salariées semblent piégées, entre « plancher collant » et « plafond de verre ».

Rachel Silvera est économiste, maîtresse de conférence à l’Université Paris Ouest – Nanterre - La Défense, sous-directrice du Mage (groupe de recherche Marché du travail et Genre) ; depuis 2014, chercheuse associée au CERLIS (Centre de recherche sur les liens sociaux) de l’Université de Paris Descartes ; spécialiste des questions d’égalité professionnelle en matière de salaires, de temps de travail et d’articulation des temps, d’emploi et de relations professionnelles.

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