«
La gauche, cependant, devra relever sensiblement son niveau d’engagement si elle veut jouer un rôle significatif dans cette lutte. Son niveau d’implication actuel est loin d’être une réponse proportionnée à une menace existentielle pour la vie sur la planète. Cela reflète le bilan désastreux de la gauche dans la seconde moitié du XXe siècle, lorsqu’elle a non seulement évité le mouvement environnemental émergent des années 60, 70 et 80 – souvent en qualifiant les personnes impliquées de libéraux de la classe moyenne – mais qu’elle a pleinement adhéré à la croissance dominante et au programme productiviste de l’époque, dont elle n’a commencé à se défaire que ces dernières années. Cela s’applique à la fois à la gauche radicale et à la gauche sociale-démocrate du Parti travailliste et des syndicats
5 novembre 2020 Alencontre