Climat : pouvons-nous (encore) prendre l’avion ?
Article mis en ligne le 4 septembre 2020

par Marsanay

Le secteur aérien profite aujourd’hui d’une relative méconnaissance de son impact sur le climat. Celui-ci est souvent réduit au seul kérosène brûlé lors des phases de vol alors que d’autres phénomènes tout aussi importants ne sont pas pris en compte. Les traînées de condensation et les cirrus qui se forment après le passage d’un avion par exemple réchauffent le climat autant que le CO2 émis en vol mais ne figurent nulle part dans l’empreinte écologique du secteur aérien. De ce fait, le transport aérien est plus vraisemblablement responsable de 7,3% de l’empreinte carbone de la France et est en augmentation, tiré par une forte croissance du nombre de passagers. Les projections du trafic aérien s’avèrent difficilement compatibles avec les engagements internationaux en matière climatique.

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