Job et les Pradettes, un 1er mai, pas qu’au balcon
Article mis en ligne le 3 mai 2020
dernière modification le 4 août 2022

par Marsanay

Peut être avons-nous raté une étape ce 1er mai. Certes il n’était pas possible d’appeler à des manifestations ou des rassemblements aux lieux habituels. Fallait-il pour autant se cantonner sur les balcons, dument décorés, accompagnés de bruits de casseroles ? Non peut être aurait fallu franchir une étape en appelant les citoyens, là où ils habitent à quitter les balcons pour venir dans la rue sur les places en respectant toutes les barrières de sécurité, pour montrer que le déconfinement était proche

1er Mai 2020. Notre république bafouée .
Opération Réussie par la libre expression des habitants des sept-deniers et syndicale cgt. Le 1er mai face au bâtiment JOB (symbole Toulousain de la lutte ouvrière pour la défense de l’emploi...)de nombreux citoyens ont inscrit leurs Avis en les exposant sur les barrières rangées sur la place vide...La police municipale ayant arraché toutes les expressions libres vers 11h du matin , nous avons tout recomposé.... et ensuite vers 12h se sont présentés 4 cars de policiers +1 voiture qui ont de nouveau arraché et demandé les papiers (ausweis ) à toutes la quarantaine de participants à ce moment là. Les ordres seraient venus de Paris ....? (dixit:selon un gradé influent ...) Les gens présents sont très "choqués" par cette entrave à la liberté d ’expression et encore plus le 1 er Mai. La prise de conscience fait son son chemin pour nous tous qui vérifions que le gouvernement bafoue la république qui arbore à son fronton , "LIBERTE EGALITE FRATERNITE"
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Dans le quartier des Pradettes à onze heures, plus d’une vingtaine de militants syndicalistes et associatifs ont défilé avec des pancartes tout en appliquant la distanciation sociale. Aux slogans habituels se mêlaient de plus spécifiques au quartier, tels que la demande d’aménagement d’une ferme urbaine sur les terrains municipaux de Bordeblanche (La Dépêche)