Conférence-débat sur "La Grèce et les Balkans face aux enjeux de la globalisation"
Article mis en ligne le 18 mars 2019

par Universite Populaire Toulouse

Les Amis du Monde Diplomatique avec le soutien de l’Université Populaire de Toulouse invitent Emmanuel Kosadinos le jeudi 11 avril à 20H30, salle du Sénéchal, rue de Rémusat, Toulouse.

Emmanuel Kosadinos est psychiatre et psychothérapeute, il est aussi militant politique, syndical, associatif et animateur du Réseau européen pour une Santé Mentale Démocratique (RESMD).

"Dans l’espace des Balkans, théâtre d’antagonismes et de conflits violents dans lesquels les grandes puissances ont été des protagonistes incontournables, les mouvements historiques progressistes ont toujours recherché des options politiques susceptibles d’assurer le vivre ensemble des différentes nations ou « communautés ethniques ».
Aujourd’hui dans le cadre de la globalisation néolibérale les solutions proposées par les instances internationales soumises aux visées géopolitiques des États-Unis (Union Européenne, FMI, OTAN) ne répondent nullement à ces aspirations ; bien au contraire elles détruisent à des degrés variables les appareils productifs, les sociétés locales et l’environnement et contribuent à raviver les nationalismes et les rivalités identitaires.
Ce fut le cas récemment à l’occasion de l’accord entre la Macédoine du Nord et la Grèce où le mouvement populaire s’efforce par ailleurs de se remettre de la capitulation de SYRIZA.
Ces tensions identitaires toujours présentes en Bosnie-Herzégovine ou entre la Serbie et le Kosovo associées à des politiques sociales néo-libérales se traduisent par de nouvelles vagues d’émigration. En Albanie aussi où les Albanais arrivent en tête des demandeurs d’asile en France.
Toutefois, des mouvements contestataires émergent ou se poursuivent dans tous ces pays pour dénoncer les méfaits des politiques menées et les gouvernements qui les appliquent, pour les Balkans, ils pourraient devenir à terme les porteurs d’une option politique différente de celle de la globalisation néolibérale."