Le constructeur aéronautique figure sur le podium des organisations qui ont le plus de contacts avec la Commission européenne. Il agit également au sein de plusieurs lobbys sulfureux. Mediacités a décortiqué dans le détail cette activité méconnue et peu reluisante de l’avionneur toulousain. C’est ce que montre un long article de Sylvain Morvan journaliste à Médiacités L’exemple des émissions de CO2
Les émissions de gaz à effet de serre de l’aviation internationale représentent 2 à 3% du total des émissions mondiales. Sa part devrait encore largement augmenter puisqu’un doublement du trafic passager est attendu d’ici à 2034. Pourtant, en 2015, le secteur avait été honteusement oublié lors de la COP 21. Selon l’ONG Coorporate Europe Observatory, l’Association internationale du transport aérien (IATA), lobby qui regroupe les compagnies aériennes, « a soigneusement veillé à ce que les négociations sur le climat à Paris excluent l’aviation de leur champ ». En octobre 2016, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), qui dépend des Nations Unies, a finalement adopté un mécanisme de limitation des émissions carbone du secteur.